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TAP vs TRS : Conflit entre les indicateurs Supply Chain et Productivité
Problématique : " Le Lean Manufacturing et la recherche incessante de productivité ont parfois rendu les industriels obsédés par le Taux de Rendement Synthétique (TRS). Il faut produire à tout prix pour rentabiliser l’outil industriel. L’augmentation inconsidérée des tailles de lots ou le redimensionnement de l’outil industriel par rapport à un besoin moyenné sans prise en compte des pics sont autant de « leviers » qui traduisent une recherche d’augmentation du TRS rimant souvent avec dégradation de la flexibilité et de la performance industrielles. C’est pourquoi il est préconisé aujourd’hui de revenir sur un objectif visant à produire le nécessaire et non plus à produire le maximum pour se ramener à l’objectif primaire de répondre à la demande.
Mesurer l’adéquation de la production avec la demande revient à mesurer le Taux d’Adhérence au Plan (TAP). Cette mesure prend d’autant plus de sens dans des industries à faible stock où ce dernier est piloté au plus juste. En revanche, il est absolument nécessaire dans ce cas de pouvoir compter sur une production fiable sous peine de s’exposer à des ruptures."
Point of View - 9 octobre 2018
Comment capitaliser sur l'expertise SCM pour déployer la stratégie RSE
Dans le précédent Point of View, nous retracions les grandes étapes de l’histoire ayant abouti à la RSE.
Au début des années 80, le concept de SCM émerge pour permettre une meilleure intégration transversale et une meilleure valorisation des ressources de l’entreprise au service de la satisfaction client et de la profitabilité, avec des principes fondamentaux qu’une approche RSE ne peut que plébisciter.
On pourrait cependant objecter que la SCM ne se focalise que sur l’économique, alors que la RSE intègre les trois axes que sont l’économie, le social et l’environnemental, mais est-ce vraiment le cas ? Bien que la SCM semble parfois ne privilégier que les intérêts des 2 parties prenantes que sont ses actionnaires pour la profitabilité et ses clients pour le service, il ne faut pas sous-estimer pour autant les gains indirects sociaux et environnementaux qu’elle peut générer, comme par exemple la pacification des relations entre les silos d’une même entreprise, avec ses fournisseurs et clients, ou la chasse au gaspillage pour limiter les rebuts et les pertes matières, sans parler de l’optimisation des transports permettant de limiter les émissions à effet de serre.
Donc la Supply Chain, tout en étant focalisée sur l’enjeu économique, agira directement ou indirectement sur la plupart des axes de la RSE.
Il est donc tout à fait logique aujourd’hui, de réfléchir à comment tirer parti de l’expérience du SCM pour faciliter l’intégration de la RSE dans les pratiques de l’entreprise ?